Avez-vous déjà entendu parler de
chômeurs qui continuent à toucher leurs indemnités après avoir
retrouvé un emploi ? Oui. Il s'agit de gens bien connus :
les conseillers communaux ou conseillers d’État à la retraite. Il
y a pourtant des exceptions. L'Impartial et l'Express du 13 janvier
2012 nous apprennent que Pierre Bonhôte, ancien conseiller communal
socialiste à Neuchâtel, se sent discriminé parce qu'il n'a touché
que 49 mensualités. Ne croyez pas qu'il a perdu sa rente à cause de
l'emploi fort bien payé qu'il occupe, celui de chimiste cantonal.
Son indemnité était limitée dans le temps parce qu'il a quitté
ses fonctions avant 40 ans. Quatre ans, c'est deux fois plus que ce
que peut percevoir un chômeur ordinaire, mais c'est évidemment
beaucoup moins que la rente à vie que souhaitait M. Bonhôte.
On pourrait remédier à son terrible
sentiment d'injustice en supprimant le système de rente à vie.
Celui-ci sert soi-disant à aider ses bénéficiaires à se
réinsérer, mais alors j'aimerais qu'on explique pourquoi une
personne qui a retrouvé un emploi continue à percevoir une aide.
Certes, les retraités de luxe des exécutifs ne sont pas tous
pourris, car certains reversent leur rente à leur parti, mais
ceux-ci pourraient très bien être financés autrement. S'il y avait
une votation, les rentes à vie seraient balayées par le peuple.
Malheureusement, on ne peut guère compter sur les milieux politiques
pour mettre ce sujet sur la table.
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