Il est fréquent en Suisse que des projets refusés une première fois par le peuple soient finalement acceptés sous une forme légèrement modifiée. Ceux qui ont voté « non » par révolte contre l'actuel gouvernement cantonal auront l'occasion en avril prochain de faire tomber les têtes qui leur déplaisent. Peut-être le nouveau Conseil d'Etat aura-t-il la crédibilité nécessaire pour faire passer un Transrun bis, en faisant moins de gaffes et en prenant en compte les craintes des opposants, par exemple en proposant un financement sur 50 ans plutôt que 25 ou en introduisant dans l'article constitutionnel des garanties pour les régions qui craignent d'être délaissées. Il conviendrait que les partisans du projet se mobilisent, par voie de pétition ou d'initiative, pour demander un nouveau vote. Cela donnerait à nos élus la justification dont ils rêvent pour pouvoir donner une deuxième chance au Transrun devant le peuple. Personnellement, aux prochaines élections, je ne donnerai ma voix qu'à des candidats s'engageant à faire voter un Transrun bis. Croire que nous ne revoterons jamais, c'est penser que le peuple est imbécile, car il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.
Ce blog rassemble pour l'essentiel mes textes parus dans la presse suisse romande, notamment dans l'Impartial/l'Express, Gauchebdo, le Courrier, Domaine public et le Temps.
01 octobre 2012
Et si on revotait ?
Il est fréquent en Suisse que des projets refusés une première fois par le peuple soient finalement acceptés sous une forme légèrement modifiée. Ceux qui ont voté « non » par révolte contre l'actuel gouvernement cantonal auront l'occasion en avril prochain de faire tomber les têtes qui leur déplaisent. Peut-être le nouveau Conseil d'Etat aura-t-il la crédibilité nécessaire pour faire passer un Transrun bis, en faisant moins de gaffes et en prenant en compte les craintes des opposants, par exemple en proposant un financement sur 50 ans plutôt que 25 ou en introduisant dans l'article constitutionnel des garanties pour les régions qui craignent d'être délaissées. Il conviendrait que les partisans du projet se mobilisent, par voie de pétition ou d'initiative, pour demander un nouveau vote. Cela donnerait à nos élus la justification dont ils rêvent pour pouvoir donner une deuxième chance au Transrun devant le peuple. Personnellement, aux prochaines élections, je ne donnerai ma voix qu'à des candidats s'engageant à faire voter un Transrun bis. Croire que nous ne revoterons jamais, c'est penser que le peuple est imbécile, car il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.
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